Auteur/autrice : admin

À quoi pensez-vous lorsque vous entendez le mot "justice" ? Il y a environ un an, j'ai été amené à m'interroger sur ma compréhension de la nature de la justice dans la Bible et dans ma vie quotidienne. J.P. Tynes a parlé dans un cours de l'idée que le mot utilisé pour "justice" dans l'Ancien Testament est porteur d'un concept culturel profondément ancré. L'idée était que ce concept était davantage lié au respect de la relation entre deux personnes qu'au respect d'un code légaliste. En pensant comme un Juif de l'Ancien Testament, même deux voleurs pouvaient être considérés comme "justes" dans leur relation si celle-ci était caractérisée par le partage, l'équité, la camaraderie et la loyauté.

C'était une pensée intrigante qui a ébranlé les fondements de ma façon de considérer la justice absolue que j'avais toujours vue dans la nature et la loi de Dieu. En outre, il m'est apparu que la compréhension approfondie de ce concept pourrait transformer la façon dont nous nous voyons en tant que chrétiens et l'importance des relations dans notre vie quotidienne. J'ai entrepris d'étudier cette curiosité par moi-même et ce que j'ai trouvé a fait plus pour révolutionner ma propre conception de Dieu et de l'église que toute autre compréhension de la Bible.

La justice dans l'Ancien Testament

Lorsque j'ai entrepris les recherches sur ce concept pour voir s‘il tenait la route, les résultats ont été surprenants. Les six dictionnaires théologiques de l'Ancien Testament contiennent tous une partie sur la "justice" dans les termes décrits ci-dessus. J'ai inclus ici un extrait de l'une de ces références parce qu'il présente cela plus succinctement que je ne pourrais le faire avec mes propres mots :

La "justice", telle qu'elle est comprise dans l'AT, est un concept profondément hébraïque, étranger à l'esprit occidental et en désaccord avec la compréhension commune du terme. L'incapacité à comprendre sa signification est peut-être la cause principale de la vision de la religion de l'AT comme "légaliste" et éloignée de la bienveillance du NT.

La "justice" est plutôt, dans l'Ancien Testament, l'accomplissement des exigences d'une relation, que cette relation soit avec des hommes ou avec Dieu. Chaque homme vit avec une multitude de relations : le roi avec le peuple, le juge avec les plaignants, les prêtres avec les fidèles, l'homme du peuple avec sa famille, le membre de la tribu avec la communauté, la communauté avec l'étranger résident et le pauvre avec Dieu. Et chacune de ces relations s'accompagne d'exigences spécifiques, dont le respect constitue la justice.

Extrait de "Righteousness" par E. R. Achtemeier
dans Interpreter I Dictionary #the Bible, Abingdon Press 1962, volume 4, pp.80-85.

Cette idée se retrouve dans des passages comme le Psaume 40.11 où David dit : "Je ne couvre pas ta justice au fond de mon coeur, Je parle de ta constance et de ton salut."1 La justice de Dieu est assimilée à sa fidélité dans les relations et au fait qu'il sauve ou secourt ceux qu'il aime. Dans le psaume 65, nous voyons que Dieu répond "par des actions redoutables avec justice" en pardonnant à ceux qui sont accablés de péchés et en les comblant de bonnes choses de sa maison. Dans le psaume 103. 6, la justice de Dieu signifie son engagement envers les opprimés. La justice n'est manifestement pas utilisée pour signifier que Dieu obéit à un code moral abstrait, mais qu'il est fidèle dans ses relations.

Esaïe 32. 1-2 envisage le Royaume de Dieu à venir comme un royaume dans lequel "un roi régnera pour la justice quant aux princes, ils gouverneront pour l’équité", et où "chacun sera comme un abri contre le vent, Et une cachette contre l’averse violente, comme des canaux d’irrigation dans un lieu desséché, comme l'ombre d'un roc massif dans une terre épuisée. " Le Royaume de justice est un royaume où le roi sera engagé dans ses relations avec son peuple. Les dirigeants sous ses ordres auront le même cœur et tout le peuple sera fidèle pour prendre soin et se protéger les uns les autres.

Jésus et la justice

Jésus a vécu ce type de justice avec une passion qui a déconcerté beaucoup de gens autour de lui. Alors que les pharisiens s'interrogeaient sur la femme qui lavait les pieds de Jésus avec du parfum, Jésus s'occupait d'elle, répondant ainsi aux simples exigences de la relation. Lorsque Zachée grimpa dans l'arbre dans le seul but d'apercevoir Jésus, Jésus lui répondit en déjeunant chez lui et sa famille, tandis que les Juifs restèrent dehors à critiquer les amitiés de de Jésus. Il va vers la femme près du puits, tandis que les disciples ne comprennent pas pourquoi il parle à une femme. Jésus s'est arrêté au milieu de la foule pour répondre aux besoins de la femme qui saignait lorsqu'elle a attiré son attention en touchant simplement son vêtement. Jésus savait que la clé de la justice était les bonnes relations, et non le fait d'agir de façon légaliste et consciencieuse selon un comportement prescrit.

La relation avec Dieu

De toute éternité, le plan de Dieu a été d'établir et de maintenir une relation avec l'homme. Dieu attend de nous que nous nous occupions de l'autre partie de cette relation. Esaïe 59.1-2 affirme simplement que Dieu a toujours fait sa part et que c'est notre péché, notre défaillance, qui rompt la relation. Notre justice devant Dieu est simplement basée sur notre réponse aux exigences de la relation qu'il désire avoir avec nous. Cette justice démontre très clairement l'échec de la mentalité des "œuvres" dans le christianisme. La prière n'est pas un temps pour accomplir votre liste de choses à faire avec l'aide de Dieu, mais c'est un temps avec Dieu, accomplissant la relation qu'il désire avoir avec vous. La justice de la prière n'est pas un devoir ou une tâche quotidienne devant Dieu ou parce que Dieu n!agira pas si nous ne prions pas ; elle fait partie de notre relation. Si nous ne communiquons pas, nous ne pouvons pas agir ensemble. Toutes les bonnes œuvres que nous pourrions énumérer et qui sont dépourvues de relation ne peuvent plus être considérées comme justes. C'est la relation qui sera finalement mise à l'épreuve le jour du jugement dernier.

De nombreuses personnes qui semblaient travailler dur pour servir Dieu, des personnes qui ont peut-être même fait des miracles et des exorcismes au nom de Jésus, se tiendront devant Jésus en décrivant leur vie de service et Jésus leur dira : "Je ne vous ai jamais connus. Éloignez- vous de moi, vous qui faites le mal" -- Matthieu 7.21-23. Jésus ne nie pas que ces personnes aient réellement fait ces choses, mais il dit qu'elles ne faisaient pas sa volonté. Sa volonté était qu'elles le connaissent et qu'il les connaisse. Toute bonne oeuvre sans connaître Dieu n'accomplit pas sa volonté. En Jean 5.39, Jésus interpelle les Juifs qui doutaient de lui. Il leur dit : " Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : or ce sont elles-mêmes qui me rendent témoignage. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !" Ils faisaient ce qu'il fallait en étudiant les Écritures, mais ils ne poursuivaient pas la relation que les Écritures leur offraient.

Ceci est reflété plus loin en Matthieu 25 lorsque les brebis et les boucs sont séparés pour l'éternité. Le jugement final est que "ceux-ci uns iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle" (Matthieu 25.46).

L'apôtre Paul, dans sa lutte pour grandir dans sa relation avec Dieu, compare sa tradition légaliste dans le judaïsme avec la valeur supérieure de la connaissance du Christ. Il déclare : "En fait, je considère tout comme une perte à cause de la supériorité de la connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur. A cause de lui, j’ai accepté de tout perdre, et je considère tout comme des ordures, afin de gagner le Christ et d’être trouvé en lui, non pas avec ma propre justice, qui viendrait de la loi, mais avec celle qui est par la foi du Christ, une justice venant de Dieu et fondée sur la foi. " - Philippiens 3.8-9.

Cette affirmation sur la justice n'est pas simplement prise en sandwich entre deux déclarations très précises sur le désir de Paul de connaître le Christ ; il s'agit en fait d'une seule et même pensée : la plus grande quête de Paul était d'avoir une relation juste avec Dieu, l'essence de la justice devant Dieu. Cette justice est quelque chose pour laquelle Dieu a pris l!initiative malgré nous (1 Jean 4.9-11). Notre réponse et notre seul espoir est la foi en la promesse de Dieu et en sa manière de nous rendre justes par la croix (2 Corinthiens 5.18-19, Éphésiens 2.17-18).

La justice des relations chrétiennes

Le péché qui s'interpose entre des frères s'efforçant d'être justes est un affront à Dieu qui est condamné fortement dans la Bible. Pensez à tous les passages sur le péché dans le Nouveau Testament, et voyez combien d'entre eux sont liés à l'incapacité à satisfaire les besoins dans une relation. Ces relations sont toujours pensées dans la présence de Dieu et sont tributaires de nos actions. Les passages utilisant l!expression "les uns les autres" ne constituent pas une "liste d'écritures" qui nous disent comment nous devrions être. Ils reflètent la difficulté que Dieu éprouve à travers sa Parole à nous communiquer avec précision la nature de la justice. Toute action ou pensée qui brise une relation ou détruit l'unité est tout simplement injuste. Ce qui construit et favorise l'unité est juste.

Que nous soyons justes lorsque nous mangeons de la viande sacrifiée aux idoles, buvons du vin au dîner, parlons à une tierce personne d'un conflit avec une autre personne, etc., n'a pas grand-chose à voir avec l'action elle-même, mais avec le fait que les relations soient construites ou détruites à la suite de notre action. Même les péchés d'immoralité sexuelle, de mensonge, de vol, de meurtre et autres, ne sont pas des activités isolées que Dieu, dans un caprice, a définies comme des péchés. Ce sont des actions qui détruisent ou dégradent les relations avec les autres et avec Dieu lui-même. Elles sont tout simplement injustes au sens le plus pur du terme. " Ceux qui pratiquent de telles choses n'hériteront pas du royaume de Dieu " - Galates 5.21. Dieu s'oppose à l'adultère, à l'homosexualité, à la pornographie et aux relations sexuelles avant le mariage, non pas parce qu'il ne nous aime pas ou cherche à nous priver de quelque chose, mais parce que ces comportements détruisent les relations justes. En contraste avec ces comportements, il y a les fruits de l'Esprit (Galates 5.22-23). Chacun de ces fruits contribue à construire des relations justes avec les autres.

Il est possible d'avoir "raison" et d'être injuste. Pendant des années, j'ai été un fervent partisan de dire la vérité à tout prix. Je disais ce que je pensais et même lorsque j'avais "raison", je laissais souvent, derrière moi, des relations endommagées. "La vérité fait mal, n'est-ce pas ?" était une attitude courante chez moi. La justice, ou une relation juste, exige que la vérité soit recherchée, affermie et dite, mais elle doit être dite avec amour. Paul aborde clairement cette question dans Éphésiens 4 lorsqu'il s'attaque à "l'astuce et la ruse des hommes dans leurs machinations trompeuses". Il souligne que "au contraire, en disant la vérité avec amour, nous grandirons en toutes choses en celui qui est le chef, c'est-à-dire Christ." Lorsque nous quittons une conversation difficile, l'autre personne, aussi convaincue soit-elle, est-elle convaincue que nous l'aimons ? La relation a-t-elle été construite ou détruite ? Il est souvent possible de prouver sans l'ombre d'un doute que nous avons raison, et d’endommager laisser la relation à cause d'un comportement injuste.

Les priorités dans les relations

Il arrive que les exigences d'une relation entrent en conflit avec celles d'une autre. Il y a certainement une relation qui doit toujours avoir la priorité : notre relation avec Dieu. Le choix juste est toujours celui qui place notre relation avec Dieu en premier. Nous ne pouvons pas interagir de manière juste avec une autre personne si nous faisons passer cette personne avant Dieu, même si elle veut nous imposer cette exigence (Matthieu 10.37-38, Luc 14.25 et suivants).

Nous ne pouvons pas être justes si nous cherchons notre propre bien-être avant celui de notre relation avec Dieu. Dieu sait que nous avons beaucoup de besoins, le strict nécessaire, la nourriture, le vêtement et le logement n'en étant que quelques-uns. Il y a deux façons d'obtenir ces choses. Nous pouvons courir après elles ou nous pouvons "Chercher d'abord le règne de Dieu et sa justice" (Matthieu 6.33). Notre unité avec Dieu est toujours la priorité absolue, même si cela signifie sacrifier une autre relation ou notre désir de satisfaction matérielle. Ne soyez pas dupes : nous ne sommes jamais justes dans notre relation avec quelqu'un si nous l'aimons plus que nous aimons Dieu, ou si nous péchons avec lui pour conserver cette relation.

L'impossibilité de vouloir être juste à ses propres yeux ?

La véritable justice ne peut jamais être auto-générée ou auto-perpétuée. L'homme qui s'efforce de toutes ses forces d'être "juste", c'est-à-dire de faire toutes les bonnes choses, tout en ignorant ou en méprisant les autres, ne peut être juste. Tout comme notre justice envers Dieu dépend totalement de sa grâce exprimée par le pardon des péchés qui nous séparent de lui, il en va de même pour notre justice envers les autres. Par exemple, Paul, comme nous l'avons vu plus tôt en Philippiens 3.9, désirait ardemment que ce ne soit pas sa " propre justice qui viendrait de la loi, mais avec celle qui est par la foi du Christ, une justice venant de Dieu et fondée sur la foi". En Romains 3.20, Paul affirme en outre que "personne, en effet, ne sera justifié devant lui en vertu des œuvres de la loi." Nous devons comprendre que, si nous sommes justes, c'est uniquement parce que nous sommes des fils et des filles pardonnés, par la foi, et c'est un don de Dieu, afin que personne ne puisse se vanter (Éphésiens 2.8-9). Notre justice envers les autres exige le même pardon, la même grâce et la même foi. Nous devons "régler les choses rapidement" et "ne pas laisser le soleil se coucher sur notre colère". Nous devons avoir la justice de Dieu, étant plus motivés par le maintien de la relation que par l'exécution de la justice.

La justice, dans le vrai sens du concept, ne peut pas se trouver dans un placard. La mesure de la justice est toujours dans le contexte d'une autre relation. Ainsi, la "justice personnelle" est en réalité une contradiction dans les termes.

La justice de l'Église

En Ésaïe 9:7, la prophétie de Jésus indique qu'il établira et maintiendra son royaume avec justice et droiture. Les relations justes sont les éléments constitutifs d'une grande église. C'est peut-être l'une des plus grandes découvertes des ministères de la multiplication et de leur impact mondial. Cela révèle également l’échec de nombreuses églises qui ont enseigné la bonne doctrine mais n'étaient pas sérieuses quant aux relations qui établissent et soutiennent le royaume. Nous ne sommes pas et ne pouvons pas être autonomes ou indépendants dans le cadre du royaume de Dieu. Les exigences de la vraie justice forment les "jointures et les ligaments", les relations, qui maintiennent ensemble les différentes parties de l'église. La justice est à l!origine du but et de la signification même de l'église en tant que communauté de personnes sauvées qui servent de lumière au monde et de sel de la terre.

La justice de l'évangélisation

À la lumière de la véritable définition de la justice, l'évangélisation ne peut plus être "une des choses que Dieu attend de moi". Elle répond en fait aux exigences des relations qui nous entourent chaque jour. Le plan éternel de Dieu a été de réconcilier tous les hommes avec lui- même et d'unir les gens là où le péché les a divisés. (Lire Éphésiens et 2 Corinthiens 5.) Les rencontres que nous avons chaque jour avec de nombreuses personnes, qu'elles soient longues ou brèves, sont des relations qui exigent de nous notre exemple, notre patience, notre amour, notre considération, notre gentillesse, etc. Lorsque nous répondons à ces exigences, nous sommes justes. Lorsque nous échouons, nous sommes injustes. De plus, lorsque le péché n'est pas pardonné, il y a toujours un obstacle dans une relation. Nous savons qu'aucune relation ne peut être complète et unifiée tant que le péché demeure de part et d'autre. Ainsi, la finalité des exigences de chaque relation que nous avons est finalement la repentance qui conduit au pardon de Dieu et de l'autre. Ce n'est qu'alors que l'unité et l'harmonie entre deux personnes peuvent être complètes.

Tenter de répondre à ce besoin dans les relations qui nous entourent est l'évangélisation dans sa forme la plus pure. Elle ne peut être reléguée à une simple activité programmée, mais doit plutôt être une passion globale de voir toutes les relations restaurées complètement selon le plan de Dieu. La justice de Dieu se manifeste par le fait qu'il s'efforce de faire tout ce qu'il peut pour nous ramener à lui sans compromettre la vérité et la nature de Dieu. Pour nous, la justice doit avoir un seul objectif : s'efforcer de faire tout ce que nous pouvons pour amener les autres à une relation juste avec Dieu sans compromettre la vérité et la nature de Dieu.

Appel à la justice

Chacun d'entre nous doit réfléchir sérieusement à la profondeur et à l'importance de la justice biblique dans sa vie. Nous devons commencer à vivre ce concept avec la passion de Jésus, sans jamais compromettre sa pureté pour nos propres ambitions égoïstes ou notre orgueil. Lorsque l'objectif de notre vie sera la relation juste avec Dieu et avec tous les hommes, avec toute la force que Dieu a donnée dans la Bible, en tant que mouvement, nous continuerons à voir une croissance, non seulement dans le nombre de personnes qui sont amenées dans le royaume, mais dans la qualité du tissu du royaume lui-même.

Frederick Faller. Utilisé ici avec permission.

Addendum

Le défi qui se présente à chacun d'entre nous est de revoir notre compréhension et notre utilisation du mot "justice" afin que, lorsque nous l'entendons et lorsque nous y pensons, nous comprenions qu’il est question des relations. Cela n'est pas facile. Nous n'avons pas de mot dans notre langue qui traduise adéquatement ce concept et notre culture n'a pas de base conceptuelle pour cela. Pour y parvenir, il faudra une profonde repentance, une metanoïa, un changement d'esprit jusqu'à ce que nous le voyions correctement.

Une bonne étude consiste à parcourir la Bible et à trouver chaque occurrence du mot « juste », ou « justice », et à réécrire le verset (dans son contexte bien sûr) pour y inclure l'idée d'une "relation juste". Réfléchissez à ces versets jusqu'à ce que vous compreniez ce qu’est la justice selon Dieu. J'ai inclus quelques exemples ci-dessous : n'oubliez pas que les relations justes incluent Dieu et d'autres personnes.

Matthieu 5.6 "Heureux ceux qui ont faim et soif de relations justes, car ils seront rassasiés."

Matthieu 5.10 " Heureux ceux qui sont persécutés à cause des relations justes, car le royaume des cieux est à eux. "

Matthieu 5.20 " Car je vous le dis, si la qualité de vos relations ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez jamais dans le royaume des cieux."

Matthieu 6.33 "Cherchez d’abord le règne de Dieu et la qualité de vos relations, et tout cela vous sera donné par surcroît."

Matthieu 25.46 "Et ceux-ci (les boucs) iront au châtiment éternel, mais ceux qui ont une bonne relation (avec Dieu) à la vie éternelle."

Romains 3.21 "Mais maintenant, en dehors de la loi, une relation juste avec Dieu, attestée par la loi et les prophètes s’est manifestée, ... Cette relation juste venant de Dieu vient par la foi de Jésus-Christ pour tous ceux qui croient."

Philippiens 3.8b-9 "Je considère tout comme des ordures afin de gagner le Christ et d'être trouvé en lui, n'ayant pas par moi-même une juste relation (à Dieu) qui viendrait de la loi, mais avec celle qui est par la foi du Christ - la juste relation venant de Dieu et fondée sur la foi."

Il y a beaucoup d'autres passages qui montrent la lutte que Paul a dû mener pour introduire la justice dans l'église bâtie dans une société grecque qui n'avait pas non plus de mot pour traduire ce concept profond. N'oubliez pas que la justice est une question de relations.

1 Thessaloniciens 5.12-15, Philippiens 2 (chapitre entier), Éphésiens 4-6 (un incroyable défi aux relations justes), Galates 6.1-5, 1 Corinthiens 13.1-12, 1 Corinthiens 8, 10.14-31, Romains 14-15, 1 Corinthiens 6.1-11, Romains 12.3-21


Notes

Toutes les citations utilisées dans cet article sont extraites de la traduction Nouvelle Bible Segond

Message pour le Repas du Seigneur du 11 octobre 2020
Pierre-Louis S.

durée : 18 minutes

      Repas_du_Seigneur-11_10_2020